Bertrand Piccard, chercheur, psychiatre et ambassadeur des technologies propres, a répertorié 1000 bonnes pratiques environnementales pour lutter contre le changement climatique. Parmi ces inventions, utiles à l’industrie, aux institutions et aux citoyens, une cinquantaine sont belges.
L’idée de Bertrand Piccard est que « l’écologie peut servir l’économie. C’est une approche pratique et un outil de référence qui donne aux décideurs les moyens de réduire leur impact sur la planète, tout en contribuant à la création d’emplois, et donc de construire un consensus sur la croissance économique nette. »
Qu’il s’agisse d’une petite entreprise ou d’une grande société, chacun a un rôle à jouer. Par exemple, la PME AMB Ecosteryl, basée à Mons (Hainaut), désinfecte et recycle les déchets médicaux infectieux en utilisant une technologie qui ne consomme que de l’électricité. En Flandre, le groupe Soudal de Thurnhout est reconnu comme un expert international en matière de produits chimiques pour la construction. Sa vision à long terme, basée sur l’innovation tant au niveau des produits que des processus, lui a valu de figurer parmi les 50 premières entreprises belges.
Parmi les grands groupes, on retrouve également Solvay, leader mondial du secteur chimique, avec douze solutions labellisées, dont Solvair, qui réduit les émissions des incinérateurs.
Le label Solar Impulse Efficient Solution garantit la rentabilité économique des solutions environnementales. La Belgique peut donc être fière de ses 50 entreprises labellisées qui contribuent à une croissance économique plus propre. C’est un pas en avant vers la réalisation des objectifs de développement durable.